La Cantatrice chauve : théâtre, anti- théâtre ou spectacle du monde

Locatelli, Federica
2016-01-01

2016
C’est avec très peu de soutien que Nicolas Bataille met en scène en mai 1950, La Cantatrice chauve, première pièce d’un écrivain qui ne se voulait pas dramaturge : Eugène Ionesco. Si l’oeuvre rencontre d’abord peu d’écho – par la suite elle détiendra le record absolu de longévité à Paris, paraissant en continu à l’affiche du théâtre de la Huchette depuis 1957 –, elle a assisté à ses propres répercussions sur la scène internationale. La pièce de Ionesco a en effet posé les fondements de la dramaturgie moderne, où le tragique coïncide avec le comique et même, réside désormais en lui : « le comique étant l’intuition de l’absurde », écrit l’auteur, « il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique est tragique, et la tragédie de l’homme dérisoire ». En expliquant son propos, l’artiste montre comment les deux tensions coexistent naturellement et comment il suffit très souvent d’« un léger coup de pouce, [d’] un glissement imperceptible et l’on se retrouve dans le tragique ».En analysant certains passages de la Cantatrice chauve, nous nous proposons de réfléchir ici sur la nouvelle valeur offerte au "tragique" et au "comique" dans la drmaturgie de Ionesco.
Ionesco
Cantatrice chauve
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/20.500.14087/6044
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